[Commissairiat Central de Cordell-Town, 10 pm]
La nuit était à peine en train de tomber sur la ville lorsque je quittais pour la dernière fois, mon bureau au Commissariat Central. Je refermais le dossier 'Ahmed' avec un sourire et la nostalgie dans l'âme, puis me décidais enfin à laisser la place vide, jusqu'à ce qu'une autre personne ne vienne habiter ces lieux. La lumière du soir, un mélange de gris et de bleu perçait à travers les lames des stores, et du haut de mon mètre 80, le bureau me parut grand, maintenant que mes effets personnels ne jonchaient plus ni les étagères, ni les murs, ni le bureau en lui même. Je pris ma serviette et rangeais le dossier Ahmed avec l'ordinateur portable. L'ordinateur de service que j'avais possédé pendant mes années ici avait été rendu, celui que j'avais à présent était celui de l'Etat. Celui qui renfermait les information du dossier concernant la Z.O.N.E. .
Je quittais le bureau et me dirigeais vers l'accueil; regardant attentivement chaque détail du mobilier, des locaux, chose que je n'avais jamais faite en des années de travail; une dernière fois, puis vers la sortie.
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[Centre ville de Cordell-Town, 10 pm]
La pluie avait commencé à tomber, comme si le ciel lui-même avait décidé que la nostalgie allait être de la partie; peu m'importait le temps qu'il faisait à vrai dire, mon esprit était déjà tout à fait pré-occupé par ce qui m'attendait - ou pas. Je croisai des adolescents qui ressemblaient être ce que mes futurs collègues nomment des 'familiers' - citoyens qui sont coutumiers de la Substance. A ce moment j'ignorais tout de ces jeunes gens qui consommaient le produit sans chercher grand-chose de plus qu'un peu d'évasion. Je ne leur prêtais pas plus d'attention cette fois là, et me contentais de passer mon chemin. Nos chemins se croiseraient peut être à nouveau, ou peut-être ne les reverrais-je jamais, aucun importance, il me fallais me plonger dans le dossier.
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[Café-Restaurant "La note volante", Cordell-Town 11 pm]
"Bonsoir!" Je relevais la tête et réalisais que le jeune serveur me regardais alors que j'avais à peine les pieds dans l'établissement. Perdue dans mes pensées, j'avais uniquement prévu de m'asseoir et d'attendre en lisant qu'on veuille bien me demander si, à cette heure, j'avais encore faim.
"Bonsoir, jeune homme." répondis-je en souriant.
"Que puis-je vous servir, désirez-vous voir notre carte?" Me demanda-t-il, poli et sincèrement agréable - un jeune homme qui parraissait sociable et gentil.
"Je veux bien un café, et est-il encore possible de manger quelque-chose, s'il vous plait?"
La commande arrivée et les politesses terminées, je m'assis à une table dans un coin et près de la fenêtre - j'ai toujours aimé garder un oeil sur le monde exterieur, observer de temps à autre pendant les courtes pauses dans mon travail les lumières de la rue. Je soufflais un grand coup, songeant à tout ce que j'avais déjà appris le derniers jours sur le dossier: apparemment certains membres des reseau criminels, mafieux, s'étaient approprié le commerce illicite de Substance. Quelle pouvait bien être cette Subtance? POurquoi poussait-elle dans des zones spécifiques et non ailleurs? Autant de questions qui resteraient sans réponses un long moment à mon avis. Et mon rôle dans tout çà n'était pas de découvrir le pourquoi du comment, cela était reservé au département de la recherche scientifique.
Sujet: Le grand jour. 
Jeu 17 Juin - 19:09